MENU

Pérenniser vos travaux

Où sont les données de la recherche ?

La pérennisation des données de la recherche est en général loin d’être une priorité, sauf pour les projets d’envergure. On considère souvent qu’une donnée est pérennisée si elle est publiée, ce qui est loin d’être le cas. Il est courant lorsque un projet se termine, que les chercheurs concernés passent à une autre étude, que les thésards – cheville ouvrière du de l’acquisition et du traitement des données – quittent le laboratoire, ces données soient perdues.

Aussi est il fréquent de confier à des étudiants le soin d’extraire d’une publication des cartes, de les géoréférencer et de digitaliser leurs données pour un nouveau traitement scientifique. C’est là une perte de temps, pour n’avoir parfois qu’une partie – filtrée ou interprétée – de la véritable donnée scientifique originelle.

Notons cependant que dans les “grands projets”, la pérennisation des données, notamment sous la forme de bases de données est beaucoup plus fréquente, et de plus en plus souvent obligatoire.

Que demande la directive INSPIRE ?

  • recenser les données géographiques qu’une entité (laboratoire/équipe) détient et qui entrent dans le champ de la directive;
  • établir les métadonnées conformes aux guides techniques de la commission européenne ;
  • mettre les métadonnées et/ou les données sous une forme interopérable sur Internet.

En un mot, INSPIRE vise à sauvegarder les données géographiques et faire connaître leur existence; en cela elle contribue à pérenniser vos données et votre recherche.

En quoi OSURIS aide-t-il à pérenniser les données ?

OSURIS, basé sur la solution geOrchestra, offre un ensemble d’outils interopérables et libres, incluant un gestionnaire de métadonnées, un serveur de données spatialisées et un visualiseur cartographique. En d’autre termes, il est possible:

  • de sauver des données cartographiques;
  • de renseigner ces données de façon précise grâce à leurs métadonnées;
  • de visualiser ces données en conjonction avec d’autre flux de données cartographiques disponibles sur le web (par exemple des données scientifiques, mais également des fonds cartographiques type google map, des cartes géologiques du BRGM, c’est bien là l’intérêt de l’interopérabilité);
  • finalement après autorisation, de partager ces données.

Qu’est ce que l’on peut y gagner ?

  • grâce aux métadonnées, les données sont dûment référencées: auteurs à contacter, publications à citer, qualité de la donnée, …;
  • les informations précises associées aux métadonnées permettent de connaître l’existence d’une donnée par des recherches automatiques (moissonnage);
  • les données géographiques sont réutilisables par toute personne en recevant l’autorisation, mais toujours à la condition de créditer leurs auteurs;
  • grâce à l’interopérabilité des outils sur Internet, la lisibilité des chercheurs/laboratoire s’en trouve accrue.

En un mot, les données se trouvent référencées sur le web, renseignées, sauvées et éventuellement partageables.

Sources