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Interopérabilité: quésaco

Définition

Pour que les données spatialisées de type et de contenu très variés puissent via Internet être publiées et échangées, comprises et réutilisées, il est nécessaire qu’elles respectent des règles d’interopérabilité. “L’interopérabilité est la capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont intégralement connues, à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre”. La mise en place de l’interopérabilité s’articule autour du respect de bases communes: des normes ou standards, que l’outil devra savoir lire (import) ou écrire (export), notamment dans 2 domaines:

  • Sémantique : il s’agit de définir, grâce à un modèle, le sens, le contenu et la structuration des données. Il s’agit là d’un point crucial, notamment concernant les métadonnées, pour permettre des recherches pertinentes et efficaces de ressources.
  • Géographique : il s’agit de pouvoir combiner entre elles des données exprimées dans des systèmes de coordonnées différents. Un point crucial également, car il permet d’afficher des cartes issus de différents serveurs sur un même outil de visualisation de données (Mapfishapp ou Geocms par exemple).

Dans les domaines de la géomatique et de l’information géographique, l’Open Geospatial Consortium, ou OGC, est un consortium international pour développer et promouvoir des standards ouverts, les spécifications OpenGIS, afin de garantir l’interopérabilité des contenus, des services et des échanges. Parmi les nombreux standards de l’OGC, on pourra citer par exemple le Web Map Service (WMS) qui permet d’obtenir ou d’exporter des cartes de géoréférencées à partir de différents serveurs de données, ou bien le Web Feature Service (WFS) qui permet de manipuler des objets géographiques de type vectoriel.

Sources